Nouvel article

 "J’ai commencé à écrire à l’âge de 13 ans, j’étais en 5^e. Cette année-là mon grand-père maternel est mort. C’était un grand lecteur. Il me racontait beaucoup d’histoires. Pour combler ce manque je me suis mis à me raconter des histoires et à les écrire. Puis plus tard je les ai faites découvrir aux autres.

 

"Ce n’est pas forcément diffcile mais c’est très long. Il y a une méthode à suivre. Il faut connaître son histoire du début à la fin avant de l’écrire. On la résume chapitre par chapitre. C’est en quelque sorte le scénario. Enfin on écrit l’histoire quand tout est bien défini."

4% des auteurs publiés vivent de leur plume. 96% ont un double emploi.

 

"Il s’agissait d’un début de roman et d’une BD de cowboys. Pendant très longtemps j’ai écrit des nouvelles. Mon premier roman était destiné aux adultes. "

 

"J’écris beaucoup pour les adultes mais ce sont mes livres jeunesse qui m’apportent le plus de satisfaction. J’écris avant tout pour être lu. J’aime tous mes livres. Même ceux qui m’ont été commandés par des éditeurs, j’en suis fier !"

 

J’ai écrit une cinquantaine de livres ; 36 ont déjà été publiés. En fait, je crée des histoires sans m’arrêter.. parfois même j’en perds et je les oublie dans mes notes..."

J’ai grandi à Marseille au Panier dans une famille de pêcheurs. A cette époque ily avait beaucoup de boutiques chinoises aujourd’hui elles ont disparu. Pour les mystères chinois au panier j’ai donc parlé d’une dernière boutique chinoise ..."

 

"Ce n’est pas un souvenir d’enfance. Je pars de faits réels pour inventer des histoires. Il faut savoir que les indiens sont vraiment venus en Camarguevers 1888 quand le cirque de Buffalo Bill était passé."

 

" Je pense à deux mots "en quête".... quelqu’un qui cherche quelque chose .... d’ailleurs une "enquête" c’est aussi cela .. une recherche"

 

"Je ne sais pas d’où me vient mon inspiration. Mon cerveau c’est un verre de coca avec un bonbon menthos à l’intérieur ... en effervescence permanente... Il faut savoir qu’au début il s’agissait d’Albert le minot (comme on dit dans la région pour désigner un petit) . Puis c’est devenu Leminot sauf que ce nom-là ne fait guère marseillais mais plutôt lyonnais en référence aux minotiers."

 

"Mes histoires ne sont pas vraies mais partent de faits réels ou de lieux réels par exemple l’histoire sur Avignon est liée au fait que je suis un passionné du festival de cette ville. Celle de la Cabre d’or m’a permis de reparlé de cette légende très connue"...

 

"Le livre débute par le travail de l’auteur... son manuscrit qui est ensuite envoyé à un éditeur.. qui acceptera ou non de le publier.

Pour modifier le texte l’éditeur doit avoir l’accord de son auteur. Par contre très souvent c’est lui qui choisira le titre ... Celui-ci doit être un hameçon pour attirer le lecteur avant tout. "

 

 

Suite à cet échange très riche lors duquel nous avons appris à connaître davantage Georges Foveau, a eu lieu la séance des dédicaces. Chacun d’entre nous est reparti avec son livre signé ...

Nous avons pu aussi donner notre opinion sur les livres que nous avons lus.

 

Un bon moment ....